<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Une entreprise obtient de
l’argent de ses actionnaires et ses créanciers (le passif de son bilan). </p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Elle investit cet argent (l’actif
de son bilan) dans l’espoir d’obtenir, chaque année, des profits qui viennent
rémunérer cet argent investi.</p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">L’argent investi est appelé le
capital employé (CE du ROCE). Les profits obtenus, rapporté à ce capital
employé, donnent le ROCE, c’est-à-dire la rémunération de l’argent investi par
l’entreprise. </p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Le capital employé (CE) d’une
entreprise est la somme de : </p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:list -->
<ul><li>L’argent immobilisé dans ses actifs de long
terme qui peuvent être « tangibles » (usines, immeubles, matériel
informatique) ou « intangibles » (licences, marques, relations
clients)</li><li>L’argent immobilisé dans ses actifs de court
terme qui sont ses stocks, ses créances clients diminué des dettes fournisseurs
et autres dettes court terme. </li></ul>
<!-- /wp:list -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Pour croître, une entreprise a
besoin d’investir plus. Ce qui signifie que chaque année elle va devoir
conserver une partie de ses profits pour réinvestir cet argent dans des
nouvelles usines, plus de stocks etc… Cet argent réinvesti n’est donc pas
« disponible » pour l’actionnaire. Ce qu’il reste de disponible est
la partie des résultats une fois avoir dépensé la partie qui est nécessaire
pour la croissance. </p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Plus une entreprise a une
rentabilité élevée de ses investissements (ROCE) moins elle a besoin d’argent
pour obtenir plus de profits.</p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Par exemple, si une entreprise a
un profit de 100 euros et qu’elle souhaite croître de 5%, il faut qu’elle
génère 5 euros de plus de résultat l’année prochaine.</p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Si l’entreprise A a une
rentabilité de 50%, il lui suffit d’investir 10 euros sur les 100 pour obtenir
5 euros en plus. Il reste donc 90 euros de disponibles soit pour l’actionnaire
soit pour des acquisitions qui augmenteront encore plus ses profits.</p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">Si l’entreprise B a une
rentabilité de 10%, elle doit investir 50 euros sur les 100 pour obtenir 5
euros de profits en plus. Il ne lui reste donc que 50 euros pour ses
actionnaires ou des acquisitions.</p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:image {"id":3617} -->
<figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/07/LE-ROCE-est-la-clé-v2-1.jpg" alt="" class="wp-image-3617"/></figure>
<!-- /wp:image -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">L’entreprise A a donc beaucoup
plus de valeur que l’entreprise B car pour la même croissance de 5%,
l’entreprise A peut reverser en plus 90 euros chaque année à ses actionnaires
alors que l’entreprise B seulement 50 euros. </p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify"><strong>Elles ont la même croissance donc les gens pensent qu’elles doivent
avoir la même valorisation. Mais on voit bien que à valorisation égale, on
prendra toujours l’entreprise A car on a 90 euros en plus chaque année contre
seulement 50 euros pour la B ! Donc l’entreprise A a clairement beaucoup
plus de valeur</strong>.</p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} -->
<p style="text-align:justify">D’une industrie à l’autre, la
rentabilité de l’argent investi par les entreprises du secteur, donc le ROCE,
est très différent. Certains métiers affichent des ROCE de 50% sur leurs
investissements, d’autres de 5%, d’autres encore sont négatifs quand
l’industrie fait des pertes. Cette rentabilité dépend de l’intensité
concurrentielle, des barrières à l’entrée, de la sensibilité prix des clients,
de la valeur des marques, des licences, de la technologie des produits etc…
certains métiers ont plus de chances que d’autres, ils ne sont pas tous égaux.
Il est possible mais rare de voir un mauvais métier historiquement devenir un
bon métier. De même ce qui fait un bon métier historiquement peut changer mais
aussi perdurer, c’est le cas de plusieurs industries. </p>
<!-- /wp:paragraph -->
<!-- wp:paragraph -->
<p>Chez BDL Capital Management, nous nous concentrons sur les métiers qui ont plus de chance et ont fait leur preuve depuis longtemps, en essayant de comprendre les raisons de ce succès et si ces raisons devraient perdurer dans l’avenir !</p>
<!-- /wp:paragraph -->